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Lorca développe son partenariat avec l’enseignement

A gauche, Morgane Pospiech (Lorca), à droite, Emile Benizri (Ensaia) et Sophie Xardel (Lorca), avec le groupe d’élèves-ingénieurs en spécialisation « protection des cultures » impliqués dans le partenariat Lorca-Ensaia, appelé à se développer.

Le travail commun entre Lorca et des écoles, dont l’Ensaia, permet de faire connaître le monde coopératif, ses valeurs et ses métiers et de créer un vivier de candidats potentiels.

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Les élèves ingénieurs agro de l’Ensaia (1), à Nancy, représentent pour la coopérative Lorca « un véritable vivier pour des postes dans une coopérative qu’ils auront appris à connaître », avance Morgane Pospiech, directrice du pôle agricole chez Lorca. Voilà maintenant en effet huit ans que le groupe Lorca travaille avec des élèves de la spécialisation « protection des cultures » de l’Ensaia autour de la thématique de la vie des sols.

Implication de l’École des mines

Ce partenariat va d’ailleurs se concrétiser par la mise en route prochaine d’une application smartphone destinée aux adhérents de la coopérative. Cette appli permettra de générer des conseils sur la gestion des matières organiques. Son développement se fait en collaboration, pour la partie informatique, avec l’École des mines de Nancy.

Pour Morgane Pospiech, cette démarche est un enrichissement mutuel : « Cela permet de porter des regards croisés sur des préoccupations précises, de faire connaître le milieu coopératif et ses valeurs. C’est aussi une ouverture vers d’autres domaines, comme ici avec l’École des mines. »

« Confronter les étudiants aux préoccupations des agriculteurs »

Ce partenariat est issu d’une préoccupation commune, celle de Sophie Xardel, ingénieure support agronomie chez Lorca, et d’Émile Benizri, professeur à l’Ensaia, à propos de la microbiologie des sols. Avec le constat suivant : l’école possède les outils d’analyses et l’expertise, les adhérents, eux, souhaitent mieux comprendre le fonctionnement de leur sol. Pour Émile Benizri, « la démarche permet de confronter les étudiants à la réalité du terrain, aux préoccupations des agriculteurs ».

Le partenariat implique, selon les années, entre six et dix élèves ingénieurs. « Ces projets évoluent tous les ans, souligne Sophie Xardel. Pour 2022, les études étaient axées sur le stress hydrique, en rapport avec le changement climatique. »

Des élèves de BTS en tours de plaine

D’autres liens existent avec des établissements de la région. Sophie Xardel intervient, par exemple, auprès des BTS au lycée de Courcelles-Chaussy (Moselle) sur la fertilité des sols, avec un volet réglementation en zone vulnérable. Ces élèves assistent également aux tours de plaine organisées par les services techniques de la coop.

(1) École nationale supérieure en agronomie et industries alimentaires

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